Voilà. La première partie de notre exploration de « ShaTa » est terminée et il est temps de prendre un petit peu de recul. Tout d’abord, comme vous pouvez le constater, contrairement à « TaRa » que l’on retrouve souvent sous la forme « RaTa » – avec « ShaTa », là il y a très rarement de métathèse, d’inversion. C’est très souvent « ShaTa » et très rarement « TaSha » – et ce, dans toutes les langues.
C’est un premier indice de la force et de la « stabilité » de « ShaTa » – et donc, de son archaïsme. Et si « ShaTa » est si stable c’est parce que « ShaTa » était LE standard de communication au Paléolithique – et qu’on change très difficilement de standard comme on le sait aujourd’hui.
Ensuite on retrouve « ShaTa » avec le même sens dans les quatre grandes langues que sont l’Egyptien, l’Hebreu, le Grec et le Latin - tout comme le son « Ra » – mais de façon assez différente du son « TaRa » qui est assez discret en Egyptien comme je vous le montrais dans mes deux dernières vidéos. Cette différence entre « ShaTa » et « TaRa » est importante car elle recouvre une grande question que se pose encore aujourd’hui les paléoanthropologues : par où est donc passé Homo Sapiens pour sortir d’Afrique il y a environ 70'000 ans.
C’est encore un débat assez ouvert, avec pour simplifier deux grandes théories. La première s’appuie sur les fouilles importantes réalisées en Israël et postule que la route principale de la sortie d’Afrique fut celle passant par Israël et le Levant. La seconde s’appuie sur des traces beaucoup moins importantes en Arabie du Sud, et dans la corne de l’Afrique, vers Djibouti, mais surtout sur les contradictions relevées dans les fouilles en Israël, pour postuler une migration par le détroit séparant Djibouti du Yemen, Bab El Mandib.
Ce que la linguistique paléolithique nous montre, c’est que si les 4 langues partagent un fond commun, en particulier « ShaTa » et « Ra », il y a néanmoins une rupture importante avec « TaRa ». Et cette rupture est un premier indice important plaidant selon moi pour une évolution parallèle du peuplement de la vallée du Nil et de l’Arabie et du Levant au Paléolithique Supérieur. Dit autrement, les Hébreux ne sont pas sortis d’Egypte – ou alors pas à l’époque des Pharaons, mais on y reviendra dans mes prochaines vidéos.
Et c’est sur ces nouvelles pistes de réflexion que je vous propose de conclure cette première étape de notre « Tour » de « ShaTa » - comme à mon habitude désormais, en sonnant le ShowFaR. Rappelez-vous. Zikhron. Ziqra. Chronos. TaShaT, TaShRaT, TaShaT.
Bon, maintenant que vous en savez un peu plus sur l’importance fondamentale, institutionnelle, des pierres dressées et des pieus qu’on plante et qu’on estoupe au Paléolithique, vous vous dites certainement, comme d’habitude : « OK mais concrètement qu’est-ce que cela implique pour mon entreprise ? ».
Ah mais décidément, il faut vraiment tout vous expliquer. Bon rappelez-vous, j’ai commencé cette vidéo sur l’importance des points de repère – alors que tout ce que nous tenions pour acquis, la santé, la stabilité, la météo, la monnaie, la paix semblent s’estomper devant nos yeux.
Je vous ai parlé de l’importance des standards dans l’évolution technologique des 50 dernières années – et de leur rôle central dans le fonctionnement de nos économies modernes. Je vous ai aussi dit quelques mots sur l’importance de bien planter le décor lorsqu’on aborde une négociation.
Comment ? Vous n’avez toujours pas compris où je veux en venir. Bon c’est vrai que le chemin est un peu long et alambiqué, et que j’ai fait quelques détours pour profiter du paysage. Mais enfin, c’est pourtant évident : la clef de la compétitivité de notre pays et de notre future prospérité réside dans la standardisation des échanges inter-entreprises, que ce soit au niveau comptable, mais aussi, voire, surtout bien au niveau juridique et institutionnel « sto ». Car c’est cette standardisation qui permettra de fluidifier ces échanges et libérer le potentiel de coopération comme je vous l’expliquais il y a plus de 2 ans maintenant, dans ma vidéo intitulée « ∑VA/∑CA un paradoxe à 1'300 Milliards d’Euros ».
Cette standardisation des échanges, elle arrive, que vous le vouliez ou non. A commencer par la facturation électronique en 2024 – qui n’est qu’un début. Dans quelques mois, vos collaborateurs, salariés ou non-salariés, pourront à tout instant interagir avec des centaines de partenaires au nom et pour le compte de votre entreprise. Et ça va fondamentalement changer la forme de votre entreprise, pour la précipiter dans l’ère de l’entreprise ouverte.
Ca vous fait peur ? C’est normal – on a toujours peur face à l’inconnu, mais on se rend souvent compte petit à petit que ce n’était pas si monstrueux que ça en avait l’air. C’est justement parce que ce changement majeur ne peut faire sans accompagnement que j’ai créé weOva - afin d’assister au quotidien chacun de vos collaborateurs et chacun de vos partenaires dans la prise en main du premier système de gestion conçu pour « %standardiser les échanges inter-entreprises%% ».
Alors je suis sûr que cette vidéo aura fait écho à des situations et des problématiques que vous rencontrez au quotidien dans votre organisation. Au-delà du plaisir de vous faire partager ce que je considère être une découverte anthropologique majeure, mon principal objectif est d’abord de pouvoir contribuer – à la mesure de mes moyens – à transformer votre entreprise pour la rendre plus agile, plus rapide, plus ouverte.
Et pour cela, il vous suffit de me contacter sur LinkedIn, en cliquant sur le lien ci-dessous, afin que nous convenions ensemble d’un créneau de 30 minutes durant lequel j’identifierai avec vous les principaux leviers qui vous permettront d’avancer concrètement et rapidement dans cette voie.
Mais n’attendez pas, n’oubliez pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !