Stir it up Little darlin', stir it up Come on, baby Come on and stir it up Little darlin', stir it up, oh-oh
It's been a long, long time, yeah Since I've got you on my mind, oh-oh (Bob Marley – Stir It Up!)
Mais … ça tourne ! Salut la compagnie,
Alors ça y est vous êtes convaincus par mon enseignement des dernières vidéos ? sur l’Esprit et la Bonne Forme, RuwaḤ et TowRah ? Comment ça vous n’en êtes plus si sûr ? Mais vous étiez pourtant si enthousiaste la dernière fois !
Ah mais c’est vrai, que tout ça est très très fin. Tellement fin que lorsqu’on croit le SaiSir – ça s’éChaPPe. Rappelez-vous, même à Pierre, il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour renier le Christ la nuit de son arrestation. Par trois fois même. Oui, je parle bien de Pierre le premier apôtre du Christ, lui qui était pourtant si certain de l’avoir parfaitement compris.
Comment, vous trouvez qu’il y a trop de références religieuses, en particulier chrétiennes, dans mes vidéos ? C’est ennuyeux, car aujourd’hui je comptais justement vous parler de la croix, STavRos en grec. Mais je comprends votre gêne. Encore aujourd’hui, sortir le texte biblique fait peur – y compris aux plus grands anthropologues tels que Claude Levi-Strauss…
Et pourtant, mes enfants, si vous voulez comprendre le Paléolithique, vous n’avez pas le choix, vous devez en passer non seulement par l’étude des textes les plus anciens du Néolithique, mais aussi vous débarrasser de vos stéréotypes religieux.
Ça n’est d’ailleurs pas pour rien si notre pays compte de nombreux hommes d’Église parmi les pionniers de la recherche en préhistoire. En fait, d’une certaine manière, le Christ fut lui-même le premier « anthropologue », lui qui ne se pensait ni juif, ni cananéen, ni grec – mais tout simplement « fils de l’homme » « BeN ʔaDaM », tout comme le prophète Ezechiel 600 ans avant lui c’est vrai.
Mais bon revenons au procès que me font les Pharisiens. Je comprends que mes vidéos les enragent. Après tout ma théorie bouleverse quand même pas mal de domaines scientifiques. Il y a tout d’abord le domaine des études bibliques pour qui la Bible et l’hébreu ne sont qu’un mélange très récent d’influences à la fois Egyptienne et Assyrienne.
Il y a ensuite l’anthropologie qui considère comme un mythe l’idée que l’humanité était autrefois uNie, « ʔuM!at mutaḤiDat » en arabe. Mais c’est surtout les linguistes Pharisiens que je dérange, eux pour qui les langues du monde occidental se séparent en deux blocs irréconciliables : les langues indo-européennes d’un côté et sémitiques de l’autre.
Et la linguistique, c’est la science la plus fondamentale. Plus fondamentale encore que les mathématiques – car tout est langage, mais tout n’est pas mathématique. Et le problème de la linguistique moderne c’est qu’elle est devenue un fatras de théories fûmeuses, reposant sur des principes que plus personne ne comprend vraiment et n’ose remettre en cause. Et ça ne date pas d’hier, Claude Lévi-Strauss lui-même le disait déjà il y a 40 ans, lors de ses entretiens avec Didier Eribon, dans De Près et de loin, P.162:
La linguistique est devenue si savante et si compliquée que je ne me sens plus capable de la suivre. Celle que pratiquait Jakobson me passionnait à l’égal d’un roman policier. Son talent oratoire, son sens dramatique y étaient sans doute pour quelque chose ; mais Benveniste avait un tempérament très différent, et lisant ces deux grands maîtres du structuralisme, on avait – on a toujours – le sentiment de participer à une grande aventure de l’esprit. Par comparaison, ce qu’on fait aujourd’hui m’apparaît d’une aridité rebutante.
Voilà pourquoi, à la différence des linguistes Pharisiens qui parlent un langage que personne ne comprend plus, je fais des vidéos que j’essaie de rendre compréhensible pour le plus grand nombre. Comme le disait si justement Nicolas Boileau:
« Ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément … ».
Ou, dans un autre registre, comme le dit le Coran :
« Apportez donc dix Sourates semblables à ceci, forgées par vous. Et appelez qui vous pourrez pour vous aider, hormis Allah, si vous êtes véridiques ».
Mais en attendant que mes chers linguistes et anthropologues Pharisiens se réveillent, dans cette vidéo, nous, nous allons nous plonger au cœur de ce qui est probablement le mot le plus archaïque du langage humain, STavRos, la croix, pardon « Sha Ta », qui se dresse, fixe, immobile – et vous comprendrez aussi pourquoi, dans votre entreprise, il est temps de « standardiser » vos échanges administratifs et financiers avec vos partenaires.
A tout de suite !
Celui qui emporte ses stéréotypes Et me suit, n’est pas digne de moi Evangile selon Matthieu 10, 38
Qu’elles sont belles tes tentes, Ô Jacob ! Tes campements, Ô Israël ! Nombres 24, 5
Bonjour, je suis Emmanuel Ifergan et, depuis 2014, soit depuis plus de 8 ans maintenant, je développe une solution conçue pour faciliter la coopération entre les entreprises. Depuis 2018, j’ai échangé en vain avec des centaines de dirigeants et de dirigeantes de grandes entreprises françaises – en leur expliquant que la bureaucratie, l’inertie, la démotivation, étaient directement liés à la centralisation de leurs processus de gestion. Et pourtant, malgré tous mes efforts, aucune grande entreprise française n’a été en mesure de même tester cette nouvelle approche.
Qu’est-ce qui bloque ? Globalement, l’incapacité des grandes organisations à s’ouvrir sur l’extérieur. Car l’ouverture de l’entreprise, c’est bien plus complexe qu’il n’y paraît. C’est un sujet « interdisciplinaire » qui implique les directions financière, juridique, achats, transformation sans oublier les business units opérationnelles – à tel point que même les PDG sont dépassés par l’ampleur du sujet.
Et c’est parce que j’étais confronté à un tel blocage que j’ai décidé en 2020, en plein confinement, de me tourner vers le grand public pour expliquer l’immense enjeu de la coopération et de la fluidification des échanges inter-entreprises.
Cette démarche de vulgarisation a d’abord porté sur l’informatique, le droit et la gestion - domaines que je connaissais bien pour les pratiquer depuis plus de 20 ans. Mais, petit à petit, mon champ d’investigation s’est progressivement élargi à la linguistique et à l’anthropologie – sans jamais perdre de vue mon objectif premier : libérer le potentiel des organisations par la coopération.
Jusqu’à ce qu’un jour d’automne 2021, je découvre, dans un moment de révélation, que le langage de la contractualisation et de la coopération plonge en fait ses racines au plus profond de l’histoire de notre espèce –découverte dont vous n’avez pas fini d’entendre parler 😉
Allez, au boulot !