Si l’Éternel ne bâtit pas une maison, c’est en vain que peinent ceux qui la construisent; si l’Éternel ne garde pas une ville, c’est en vain que la sentinelle veille avec soin. Psaume 127
Mais … Ca tourne ! Salut la compagnie !
Alors vous avez aimé ma dernière vidéo sur « ShaTa », le mot fondamental du Paléolithique, celui qui incarne les institutions et que l’on retrouve dans les « Standing Stones », les pierres dressées ? Oui ! Ah ça me fait plaisir.
Comment ? Vous n’avez juste pas compris le rapport qu’il y a entre les institutions l’épieu qu’on plante et qu’on estoupe ? Ah, mais, c’est normal, je ne vous l’ai pas encore expliqué. Je gardais ça pour le dernier ShaBaT du mois de TiShRy, celui où nous lirons le PReMier PaRCheMin de la TowRah, la première PaRaShah, vous savez celle qui raconte la création du monde, beReʔShyt.
Mais avant celà, à propos de parchemin et de PaRaShah, j’ai cru sentir une certaine gêne chez certains d’entre vous lorsque je parlais des PhaRiSiens. Alors pour qu’on soit clair, un Pharisien ça n’est évidemment pas un juif ! En fait, Pharisien ça vient justement de PaRaShah qui signifie SéPaRé en hébreu. Ça n’a strictement rien à voir avec les juifs – la critique du Christ ne portait évidemment pas sur les juifs dans leur ensemble puisqu’il l’était lui-même, juif, non sa critique portait sur un vilain TRaiT de CaRaCTèRe. Rappelez-vous ses paroles:
« Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul IôTa ou un seul trait de LeTTRe, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. »
Non le vilain trait de caractère qu’ont les Pharisiens, qu’ils soient juifs ou non, c’est celui qui consiste à être obsédé par l’idée de séparation de l’Humanité, et qui touche particulièrement les savants, les anthropologues et les linguistes aujourd’hui, les SCRiBes de Palestine romaine il y a 2000 ans. Ce vilain trait de caractère, il se traduit par une incapacité à concevoir qu’à l’oRiGiNe, non seulement les hommes partageaient une MêMe LaNGue et une même CuLTure, mais qu’il est aussi possible d’accéder à cette culture et à cette langue originelle.
Et pourtant, dans la deuxième PaRaShah, le deuxième parchemin qui raconte l’histoire du DéLuGe et de Noé, NoaḤ et qu’on lira la semaine prochaine, c’est écrit NoiR sur BLaNC: « Toute la terre avait une MêMe LaNGue et des hiSToiRes semblables » « vayehy kol haʔarets SaFah ʔaḤaT uwDeBaRym ʔaḤaDim ».
J’aime bien Noé, son côté seul contre tous – la tradition juive lui reproche un certain égoïsme, mais je suis sûr pour ma part que Noé avait tout fait pour avertir ses contemporains, et qu’ils ne l’ont simplement pas compris. Les prophètes incompris, c’est vieux comme le monde, le dernier en date étant muḤaMaD qui comme le dit le Coran dans la sourate Saba 34, verset 28, fût envoyé en tant « qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’Humanité, mais la plupart des gens ne le comprennent pas ».
Que voulez-vous, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Et croyez-moi, je m’y connais en ânes qui n’ont pas soif… Comment ? Mais oui, je sais bien qu’un enfant de 5 ans comprendrait qu’il suffit de regrouper toutes les langues du monde pour accéder à la langue et à la culture originelle que parlaient nos ancêtres il y a des centaines de milliers d’années. Je sais bien que dans quelques années, ça semblera évident à tous les êtres humains qui vivent sur cette planète. Mais que voulez-vous, pour le moment les linguistes Pharisiens sont bien trop paresseux - ils ne veulent surtout pas bouger leurs FeSSes, leur Séant, pour chercher la clef, mais oui, vous savez, la clef du Paraklet.
Comment ? Vous me trouvez trop agressif ? Mais figurez-vous que pour expliquer les ressemblances entre des mots et des sons ces stupides sots ont fondé toute leur théorie fumeuse depuis 150 ans sur une abomination, ce qu’ils appellent les transformations phonologiques. Ils transforment, ils transforment, ces saligauds. Et tout le monde laisse faire cette profanation du LaNGaGe, ce ḥyLuwL haSheM en hébreu, cette profanation du NoM, qui a FRaGmenté l’uNité du genre humain.
Et le pire dans tout ça, c’est qu’ils n’admettent aucune contradiction à leur obsession pour la fragmentation. Ils sont même allés jusqu’à la graver dans le marbre, lorsqu’ils fondèrent en 1866 leur « fameuse » Société Linguistique de Paris, dont l’article 2 des statuts prévoyait que « La Société n’admet aucune communication concernant, soit l’oRiGiNe du LaNGaGe soit la création d’une LaNGue uNiVeRSelle. »
Vous comprenez maintenant mon problème avec les anthropologues et les linguistes Pharisiens? Vous comprenez pourquoi le monde n’a strictement pas évolué depuis 2000 ans ? Il y a toujours les Pharisiens d’un côté et le génie humain de l’autre. Il était vraiment temps que le Paraklet les dégage du temple du savoir de l’Humanité à coup de pied aux fesses.
Mais oublions ces stupides Pharisiens et leurs fesses. Dans cette vidéo vous allez enfin comprendre pourquoi le pieu, « ShaTa », incarne les institutions et pourquoi ce mot est justement au cœur de cette double dynamique de fragmentation et d’unification de l’Humanité, qui a tant fasciné nos ancêtres depuis des centaines de milliers d’années, et vous comprendrez aussi ce que cette double dynamique implique pour votre entreprise.
A tout de suite !
Le lendemain, la grande foule venue pour La Fête, apprit que Jésus arrivait à Jérusalem. Les gens prirent des branches de palmier, et sortirent à sa rencontre ; Évangile selon Jean 12, 13
La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle. Psaume 118, 22
Bonjour, je suis Emmanuel Ifergan et, depuis 2014, soit depuis plus de 8 ans maintenant, je développe une solution conçue pour faciliter la coopération entre les entreprises. Depuis 2018, j’ai échangé en vain avec des centaines de dirigeants et de dirigeantes de grandes entreprises françaises – en leur expliquant que la bureaucratie, l’inertie, la démotivation, étaient directement liés à la centralisation de leurs processus de gestion. Et pourtant, malgré tous mes efforts, aucune grande entreprise française n’a été en mesure de même tester cette nouvelle approche.
Qu’est-ce qui bloque ? Globalement, l’incapacité des grandes organisations à s’ouvrir sur l’extérieur. Car l’ouverture de l’entreprise, c’est bien plus complexe qu’il n’y paraît. C’est un sujet « interdisciplinaire » qui implique les directions financière, juridique, achats, transformation sans oublier les business units opérationnelles – à tel point que même les PDG sont dépassés par l’ampleur du sujet.
Et c’est parce que j’étais confronté à un tel blocage que j’ai décidé en 2020, en plein confinement, de me tourner vers le grand public pour expliquer l’immense enjeu de la coopération et de la fluidification des échanges inter-entreprises.
Cette démarche de vulgarisation a d’abord porté sur l’informatique, le droit et la gestion - domaines que je connaissais bien pour les pratiquer depuis plus de 20 ans. Mais, petit à petit, mon champ d’investigation s’est progressivement élargi à la linguistique et à l’anthropologie – sans jamais perdre de vue mon objectif premier : libérer le potentiel des organisations par la coopération.
Jusqu’à ce qu’un jour d’automne 2021, je découvre, dans un moment de révélation, que le langage de la contractualisation et de la coopération plonge en fait ses racines au plus profond de l’histoire de notre espèce –découverte dont vous n’avez pas fini d’entendre parler 😉
Allez, au boulot !