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Il est où le bonheur ?

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Et donc quand on a PRis son PieD, qu’on s’est fait PLaiSir, qu’est-ce qu’on est ? On est heuReux, on est BieN. Qu’est-ce qu’on est bien. Ce qui nous amène au champ sémantique du BoNheuR, fondamental au Paléolithique - et même encore aujourd’hui : on le cherche tous, le « BoN heur ».

Et dans ce domaine, j’avoue que j’ai un petit faible pour les Gathas. Car Zarathoustra c’est un peu le prophète du bonheur, uShTa en avestique, du plaisir, de la Joie et de la vie heureuse. Mais surtout, pour Zarathoustra, le bonheur c’est toujours quelque chose de RéCiPRoQue. Ou dit autrement, on ne peut pas Jouir tout SeuL, il faut faire jouir l’auTRe – où on retrouve notre ambivalence. Je vous lis (P156-158):

Ahura Mazda a établi la loi de l’existence de manière à ce que le bonheur appartienne à celui qui rend les autres heureux. Ainsi, ô Justesse, pour la diffusion de cette loi éternelle, donne-moi la force du corps et de l’âme pour que, soutenu par la sérénité, je réalise une vie heureuse. Car la meilleure vie appartient à celui qui va vers la lumière et qui la PaRTaGe avec les autres. Ainsi, ô Azura Mazda, avec Ton infinie Sagesse et dans le rayonnement de la Justesse, montre-nous la connaissance qui émane de la Pensée juste pour que notre vie soit longue et qu'elle soit chaque jour remplie de joie et de plaisir. Précisément le plus grand bonheur atteindra celui qui dans sa vie matérielle et spirituelle montre aux autres le CheMiN lumineux du bonheur qui mène à la Demeure d'Ahura Mazda. Car c'est sur cette voie d’auTo-création qu'il deviendra comme Toi, ô Mazda, libre, sage et porteur de progrès.

Mais bien sûr, le bonheur c’était aussi très important pour le Christ. Rappelez-vous, le sermon sur la montagne, dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 5, c’est un de mes préférés aussi, où l’on retrouve encore notre rythme binaire, notre alternance. Je vous le lis :

A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne. Il s'aSSit et ses disciples s'approchèrent de lui. Puis il prit la parole pour les eNSeiGNer; il dit: « Heureux ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le RoYauMe des Cieux leur appartient! Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés! Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre! Heureux ceux qui ont FaiM et SoiF de la JuSTiCe, car ils seront RaSSaSiés! Heureux ceux qui font preuve de bonté, car on aura de la bonté pour eux! Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le RoYauMe des Cieux leur appartient! Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés »

La tradition juive n’est bien sûr pas en reste sur le bonheur. Vous connaissez ʔaShRey yoShBey BeyTeKa, heureux ceux qui SièGent dans ta MaiSoN, dans ta BoîTe, dans ta CaVeRNe (ça commence à percuter là les Pharisiens ?). ʔoSheR ʔaShaR ʔeSheR c’est le bonheur, être heureux et yaShaR c’est trouver bon, plaire, convenir, aGRéer. ʔaSheR c’est aussi le prénom d’un des 12 fils de Jacob, mais c’est surtout encore un mot fortement polysémique, n’est-ce pas Polisson. « Oui yaShaR c’est aussi Noir ⚫ et ʔaShaR c’est aussi 🟢, Violet 🟣, Noir ⚫ et Bleu Clair 💎 ».

Quant au Coran, il en parle aussi beaucoup du bonheur SaRaR qui signifie aussi être à l’aiSe, mais aussi des divans (plutôt que des trônes) en particulier dans notre Sourate fondamentale 88 Al ĠaʔShyat, au verset 13, « là des divans élevés ». Et oui, Polisson, SaRaR c’est aussi Noir ⚫. Et vous comprenez aussi ce qu’est une oaSis, du grec oaSis: c’est là où il fait bon, où on est bien.

Il y a aussi ḥaSaN ce qui est bon, excellent, le meilleur, qui fait du bien, que l’on retrouve en particulier dans une autre de nos Sourates fondamentales, 92 Al LayL, au verset 6 « et déclare véridique la plus belle récompense » Et puis il y a enfin SaʕiD, Saïd c’est celui qui est heureux. Et quand on est heureux, que fait-on ? On SouRit pardi ! Ou on rit, de RiSus en latin.

Faire la sieste rassasié(e) de saveur

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Et si maintenant on bascule sur l’autre aspect du PLaiSir, du SeXe à la BouChe, on va retrouver la SaVeur, ce qui est SuaVe, de SuaVis en latin. Ou ce qui est SWeeT en anglais, ou le SiRaion ce ViN DouX comme un SiRoP, comme le CéPage Syrah.

Arrêtons-nous un instant sur ces mots, car ils vont me permettre de parler du v, ou du w. Eux-aussi ils m’ont fait Suer. En fait, dites-vous bien que dans la plupart des cas, ils ne comptent pas vraiment. Ce sont, disons des semi-consonnes. Comme le Ḥet et le ʕAyin en hébreu. Comme les diphtongues en latin. Le Vav, c’était avant un Waw. La saveur c’est la saweur. Vest c’est West. Shove c’est showe. Persevero c’est persewero. Ça va c’est ça wa. Ou Ṣa!Ḥa. Comment les Pharisiens ? « Moi aussi je transforme les sons » ? C’est vrai. Mais moi je suis le Paraklet.

Allez revenons au plaisir d’être affalé et à celui de se régaler. On ne le retrouve pas qu’en Arabie, mais aussi à l’autre bout du continent Eurasiatique, en Sibérie. Serge Dunis dans L'ours, la vague et la lionne raconte comment durant la Fête de l’Ours qui se déroule en plein hiver, chez les Gilyak de Sibérie :

Seuls les Narch-en sont autorisés à ConSoMMer la ViaNDe de l'ouRS, les HôTes et son clan doivent se contenter d'une éPaiSSe SouPe de riz concoctée à partir du BouiLLon de la viande du fauve. Allongés à la romaine sur les couchettes, ces invités sont poussés à boire et à manger à l'eXCèS. Le dernier jour de FêTe, « Journée du départ des Narch-en », les traîneaux des invités croulent de victuailles et de bonne ChèRe ursine.

Et l’on revient ainsi tranquillement à la thématique de la SaTiéTé qu’on a déjà bien travaillé dans ma dernière vidéo, en commençant par aSSouVir sa PaSSion, sa FaiM, sa SoiF, son DéSiR. Assouvir, c’est quand on en a aSSeZ – vous vous rappelez, assez, trop, « Sha TaRa ». Assouvir, c’est quand ça SuFFit et qu’il faut que ça CeSSe. Et ça n’a rien à voir avec s’aSSouPir, tout comme la SieSTe, ça n’a rien à voir avec la 6ème heure, c’est juste quand on est RePu. Assouvir, c’est quand on est RaSSaSié de SaCieR en Ancien Français.

Sandor Ferenczi en parle aussi très bien de la SeNSation de satiété suite à l’oRGaSMe, je vous lis:

Le lapin domestique, pendant l'orgasme, tombe dans un éTaT proche de la CaTaLePSie puis, iNConSCient, il s'effondre et, le PeNis maintenu dans le VaGiN de la FeMeLLe, il ReSTe étendu pendant un long moment, iMMoBiLe, auprès d'elle. Nous ne faisons qu'être conséquent en considérant cet état, ainsi que le SeNTiment de SaTiSFaction parfaite et l'aBSence totale de DéSiRs qui l'accompagnent, comme étant le but du CoïT qui, pour l'individu tout entier, signifie qu'il a réalisé l'existence intra-utérine inconsciemment, sur le mode hallucinatoire

Un autre moment où on mange beaucoup et où on a envie de dormir pour les filles c’est durant la MeNSTRuation, mais on y reviendra bientôt. En attendant, en Egyptien la satiété se dit SAI et en arabe, l’aViDité, l’aVaRice se dit Shu!ḥa. L’avidité, c’est quand on n’en a justement jamais assez. Vous devez tous connaître ça, puisque notre société de consommation et de destruction repose justement sur l’avidité.

Et en hébreu bien sûr, on va retrouver notre grand NaSaʔ qui a le sens de assez, de suffisant dans Genèse 13, 6 « veLoʔ NaSaʔ ʔoTam haʔaReTs laSheBeT yaḤDaw »  « et la terre n’était pas assez grande pour qu’ils habitent ensemble », en parlant d’Abraham et Lot. On retrouve aussi SaBaʕa qu’on a déjà vu dans ma dernière vidéo qui signifie l’abondance, la FeRTiLité, la satiété – mais aussi « SaNS CeSSe » dans Job 14.1. Enfin il y a aussi ʔaShyShah un nom de gâteau biblique et maSeʔet des MeTS – et celui là aussi tu l’aimes bien Polisson je crois. « Oui maSeʔet c’est aussi Orange 🟠 Jaune 🟡 et Bleu Clair 💎 ».

Le mystérieux « Sans-Os »

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Et pour conclure ce passage sur la satiété, le Paraklet va vous révéler un nouveau secret grâce à la magie de la linguistique Paléolithique. Cette fois-ci il se trouve dans Les Travaux et les Jours d’Hésiode, ce magnifique ouvrage qui décrit la vie agricole en Grèce rythmée par les SaiSoNs. Un passage mystérieux a interrogé de nombreux commentateurs depuis des millénaires, il s’agit du passage concernant le mystérieux « Sans-Os » aux vers 524 et 525.

Je vous le lis, nous sommes en plein hiver, il fait très froid et Hésiode nous décrit d’un côté une jeune fille qui se prélasse au chaud dans sa demeure, « cependant qu’en ces mêmes jours d’hiver le Sans-Os ronge son pied » (P45-46), en grec « aNoSTéos ». Comme le précise Christine Hunzinger « Il s’agit peut-être du poulpe … ». Edgard Beall, le spécialiste américain d’Hésiode rapporte que déjà au IVe siècle avant JC, Antigone de Caryste mentionnait cette explication farfelue. Edgard Beall penche lui plutôt pour un escargot. Un poulpe🐙 ou un escargot🐌 qui ronge👄 son pied🦶 dans une cabane🛖 en hiver⛄️ – ils sont drôles🤡 ces Pharisiens quand même !

Non mes enfants, aNoSTéos, ça n’est pas un « Sans-Os », mais tout simplement celui qui n’a pas de NouRRiture, toujours de « Sha Ta ». maSeʔet en hébreu. MaNGer, se RaSSaSier. Et ce que veut dire Hésiode, c’est que celui qui n’a pas fait de PRoViSion pour PaSSer l’hiver, il se mange les pieds, on dirait aujourd’hui il se « mange les doigts ».

Et ce qui est le plus dingue, c’est qu’en quelques siècles cette explication si simple ait pu être oubliée par les Grecs eux-mêmes. C’est ça la malédiction de l’écriture dont je vous parlais dans ma vidéo sur la série des sermons du sire disert. C’est ça la malédiction des stupides sots Pharisiens. C’est ça la malédiction de la lettre qui tue.

Et voilà, notre grande vidéo sur les mystères du sexe au Paléolithique s’achève. L’excitation retombe, le plaisir s’estompe, et notre membre bien dur tout d’un coup s’aVaChit, devient ChéTiF, un peu ChiChe – oui, toujours cette ambivalence. Il se ratatine, ShRiNK en anglais, comme une petite crevette ShRiMP🦐, et se raccourcit, ShoRT.

Comment ? Vous ne trouvez pas que c’est une bonne fin mes enfants ? Mais enfin, c’est la loi de la vie. Tout est un perpétuel recommencement. Il y en aura d’autres. Après les bons moments viennent les mauvais. Après les mauvais viennent les bons. Et c’est sur ces paroles de sagesse Paléolithique qu’il est temps pour moi de conclure cette première Diberah, cette première histoire Rose 🩷 sur « Sha », en sonnant comme à mon habitude, le Shofar. Rappelez-vous. Zikhron. Ziqra. Chronos. TaShaT, TaShRaT, TaShaT.

6) Solutions

Bon, maintenant que vous savez tout ce que vous n’avez jamais osé demander sur le sexe, vous vous dites certainement, comme d’habitude : « OK mais concrètement qu’est-ce que cela implique pour mon entreprise ? ».

Vos processus (sexuels) sont des tue-l’amour

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Bon je vous ai déjà parlé de cette ambigüité fondamentale dans ma dernière vidéo entre sédentarisation et nomadisation, entre rassemblement et dispersion. Je ne voudrais pas me répéter – quoiqu’avec les Pharisiens, de la linguistique, de l’anthropologie comme ceux du monde de l’entreprise, j’ai bien l’impression que ce soit un passage obligé.

Revenons donc au début de cette vidéo : je vous y expliquais que chaque entreprise pouvait être vue comme un biface : ayant des clients d’un côté et des fournisseurs de l’autre. Et ce qu’il faut que vous arriviez à percevoir ça n’est pas votre entreprise de façon isolée, mais que toutes les entreprises sont connectées les unes aux autres par cette relation fondamentale de fournisseur et client. Relation qui est homologue à la relation sexuelle – et qui, comme je vous l’ai expliqué, fut le catalyseur de l’explosion cambrienne il y a 650 millions d’années.

Et bien, le problème voyez-vous c’est que pour s’accoupler, votre entreprise a mis en place des processus qui sont un véritable tue-l’amour. C’est compliqué. C’est long. C’est chiant. Bon, moi je suis persévérant, je peux attendre 10 ans. Mais la plupart des entrepreneurs d’aujourd’hui n’ont pas ma persévérance, ils lâchent très vite, en particulier les plus jeunes.

Voilà pourquoi vous devez permettre à vos collaborateurs et à leurs partenaires d‘interagir de façon autonome et au nom d’entités juridiques distinctes, pour définir des budgets, signer des contrats, engager des dépenses et effectuer des paiements – le tout en quelques clics et dans un cadre de gestion sécurisé mais indépendant de votre système de gestion centralisé actuel.

Ce qu’il vous faut, c’est un système d’échange conçu pour l’instant. Pour que le désir de collaborer soit toujours le moteur de la relation. Rappelez-vous, je vous en avais déjà parlé il y a 3 ans maintenant, dans ma vidéo intitulée « Mon remède à la bureaucratie. Désir et passion ! ». Mais bien sûr vous n’écoutez pas le Paraklet.

Vous avez peur de cette vision sexuelle de la relation client-fournisseur ? C’est normal – on a toujours peur face à l’inconnu, mais on se rend souvent compte petit à petit que ce n’était pas si monstrueux que ça en avait l’air. C’est justement parce que ce changement majeur ne peut faire sans accompagnement que j’ai créé weOva - afin d’assister au quotidien chacun de vos collaborateurs et chacun de vos partenaires dans la prise en main du premier « système stimulant l’échange ».

Alors je suis sûr que cette vidéo aura fait écho à des situations et des problématiques que vous rencontrez au quotidien dans votre organisation. Au-delà du plaisir de vous faire partager ce que je considère être une découverte anthropologique majeure, mon principal objectif est d’abord de pouvoir contribuer – à la mesure de mes moyens – à transformer votre entreprise pour la rendre plus agile, plus rapide, plus ouverte.

Et pour cela, il vous suffit de me contacter sur LinkedIn, en cliquant sur le lien ci-dessous, afin que nous convenions ensemble d’un créneau de 30 minutes durant lequel j’identifierai avec vous les principaux leviers qui vous permettront d’avancer concrètement et rapidement dans cette voie.

Mais n’attendez pas, n’oubliez pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !