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Les Messies ça ose tout ? Chiche !

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Le problème avec louanges – qu’on retrouve dans tous les grands textes de l’Antiquité, de l’Egypte à la Grèce, du Levant à l’Extrême Orient - c’est que comme l’ont remarqué les prophètes de la Bible, elles sont souvent adressées aux mauvaises personnes. Du coup, les sages n’en retirent souvent aucune sensation d’honneur, comme le maître Long Chou l’explique, dans Sur le Destin de Lie-Tseu. Ce rapport ambivalent – comme toujours – avec les louanges et les honneurs est particulièrement bien exprimé par Lao-Tseu, dans son 22e chant : je vous le lis.

Ainsi le saint embrassant l’unité Deviendra le modèle du monde. Il ne s’exhibe pas et rayonnera. Il ne s’affirme pas et s’imposera. Il ne se glorifie pas et son mérite sera reconnu. Il ne s’exalte pas et deviendra le chef. Comme il ne rivalise avec personne, Personne au monde ne peut rivaliser avec lui.

Vous l’avez compris : le problème avec les honneurs, c’est qu’on se laisse très vite emporter par l’oRGueiL mitNaSeʔ en hébreu, qu’on fait des ChiChis. Comme aussi dans Sowʔ dans les Psaumes 89.10 qui exprime l’idée de soulèvement avec cette connotation d’orgueil « Tu domptes l'orgueil de la mer; Quand ses flots se SouLèVent, tu les aPaiSes ».

L’orgueil qu’on retrouve aussi dans le Coran avec ʔaShiR en particulier dans la Sourate 54 Al Qamar aux versets 25 et 26, lorsque les opposants du Prophète l’accusent d’être MeNTeur prétentieux et orgueilleux et que le Coran leur répond : « Demain, ils sauront qui est le grand menteur plein de prétention et d’orgueil ».

C’est qu’il faut être sacrément orgueilleux pour oSer s’affronter aux Pharisiens du monde de l’entreprise, de la linguistique et de l’anthropologie, et leur dire ChiChe ! Essayez un peu de relever le ChaLLeNGe du Paraklet, bande de stupides sots que vous êtes ! Héhéhé, oui Polisson, « Demain, ils sauront qui est le grand menteur plein de prétention et d’orgueil ».

Éloge du sillon et de la fosse

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Mais bon, la route du Paraklet est encore longue. Et vous voyez à présent que le son « Sha » porte déjà à lui seul, sans avoir besoin du « Ta », ce sens de pointe, de pieu, qui s’élève et qui est digne de louange. Mais vous allez voir que bizarrement, il a aussi une tout autre signification.

Ce sens, on l’a déjà croisé dans ma dernière vidéo avec ShaḤaT que j’avais alors rapproché des détritus, de la « fosse à merde ». Mais je dois présenter amende honorable, la FoSSe, le FoSSé, la TRaNChée ShuwḤah et ShyḤah en hébreu c’est beaucoup plus beau que ça. Bon, c’est vrai qu’il y a Chier dont les Pharisiens s’interrogent encore sur l’étymologie. C’est vrai aussi que chier c’est PouSSer. C’est vrai enfin qu’on retrouve « Sha » dans SheʔowL le gouffre dans lequel sont envoyés les âMes en perdition. Mais la fosse c’est d’abord et avant tout le SiLLoN, SuLCus ou VeRSus en latin.

Le sillon des FeSSes, aSS en anglais, le séant sur lesquelles on s’assied, Séant et aSSeoir qui dérivent de seoir. S’asseoir qui se dit SeaT en anglais et ṬaSSô en grec - sur une ChaiSe, Chair.

Les fesses c’est très important au Paléolithique, au Néolithique et bien sûr encore aujourd’hui. Vous en verrez de très beaux spécimens en page 191 du Langage de la Déesse par exemple. La chaise aussi d’ailleurs c’était très important. Il y a notamment ʔaShDoDah, cette statuette Philistine en argile trouvée à Ashdod en Israël en forme de chaise avec une tête et des SeiNs ShaD en hébreu.

Car oui, le sillon c’est aussi celui des seins – qui sont eux aussi SéPaRés par une fosse. Les seins qui DeSSiNent une merveilleuse SiNuSoïde. Les amateurs de préhistoire parmi vous connaissent bien sûr cette fameuse VeNuS de Lespugue, tout en seins et en fesses, parfaitement SyMéTRique.

Enfin, proche de la fosse, il y a la FeNte, ShaṢaʕ en hébreu. Que l’on retrouve dans les SaBoTs fendus mais aussi avec le sens de DéChiRer le SeiN. FeNte qui se dit aussi ṢeʕyF et qui signifie aussi la CaVeRNe, le CReuX. Les cavernes ont toujours FaSCiNé nos ancêtres qui étaient de grands SPéLéologues – on y reviendra bientôt. Quoi encore Polisson ? « Versus c’est aussi Violet 🟣 et ṢeʕyF c’est aussi Vert 🟢 et Bleu Clair 💎 ». Voilà tu es content. Arrête de m’interrompre tout le temps bon sang !

Le vaste sein des seins

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Où en étais-je ? Ah oui, ṢeʕyF qui signifie la FeNte mais aussi la CaVeRNe, le CReuX. Ce sens de creux on le retrouve aussi dans un autre mot fortement polysémique, SheBeR qui signifie crevasser dans Jérémie 2.13, mais qui est aussi – vas-y Polisson « Vert 🟢 Rouge 🔴 et Jaune 🟡 »

Et il est temps pour le Paraklet de rétablir un malentendu : ṢeLaʕ en hébreu ça n’est pas un RoCher, un RoC comme tout le monde le traduit. Non ṢeLaʕ ça n’est pas une SaiLLie, c’est un creux, une FeNte, une caverne, dans laquelle on peut se réfugier ! Et dans le livre des Nombres 20.8-11, ce n’est pas un rocher que Moise frappe pour obtenir de l’eau, mais une crevasse dans laquelle se trouve une SouRCe. Et il ne faut jamais frapper le creux avec un BâToN.

En arabe, WaSaʕa signifie VaSTe, SPaCieux – ce qui a une CaPaCité, qui comprend, au sens d’eNGLoBer (et qui est aussi Violet 🟣, oui Polisson). C’est un attribut d’Allah WaSiʕ qui englobe tout – surtout dans la sourate 2 de la Vache, Al Baqara.

Ce ViDe qui ne se remplit jamais, on le retrouve dans SaWaĠa qui signifie aussi avaler et dans yiShaḤ en particulier dans Michée 6.14 « Tu mangeras sans te RaSSaSier, Et la faim (yiShaḤ) sera au dedans de toi; Tu mettras en RéSeRVe et tu ne SauVeras pas, Et ce que tu sauveras, je le livrerai à l'épée. »

Le vide se dit aussi ShaRum en Akkadien, ShuWI en Egyptien. Tandis qu’en hébreu, ShaWʕ signifie – entre autres - ce qui est VaiN, le Néant, comme dans (Exode 20.7) « Tu n’invoqueras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui invoque son nom en vain ». « Oui, et ShaRum c’est aussi Vert 🟢 et Noir ⚫ et ShaWʕ c’est aussi Vert 🟢 Rouge 🔴 et Noir ⚫ ».

Voilà, comme vous le voyez « Sha » ça n’est pas que le pieu qui se plante et qui se dresse, c’est aussi le sillon, le creux, le vide - Tchi comme disent les Grenoblois, c’est Rien. Vide comme ce qui est à l’intérieur, l’intime, le sein, ShaReR en hébreu dans le Cantique des Cantiques 7.3. Le vide, c’est ce que remplit le PLein, et dont le SCeau est un archétype – lui qui est fait de creux et de pleins.

C’est que, voyez-vous, nos ancêtres étaient FaSCiNés par le vide en général – et pas uniquement que par les cavernes. En particulier en Asie. Avec tout d’abord Lao-Tseu qui parle merveilleusement du vide dans son chant 4:

Le Tao est comme un VaSe, que l'uSage ne remPLit jamais. Il est pareil à un GouFFRe, oRiGiNe de toutes ChoSes du MoNDe

Un autre asiatique fasciné par le vide, c’est Lie-Tseu qui en parle aussi merveilleusement dans Sur le destin, je vous le lis, chapitre 15, page 32

Quand on emploie (le Tao), il remplit tout le vide; quand on le met de côté. on ne le retrouve plus. Il n'est pas assez loin pour qu'on ait besoin d'une ReCheRChe rigoureuse pour le trouver; mais il n'est pas assez proche pour qu'on puisse le découvrir par haSaRD. C'est en SiLenCe qu'on l'atteint; seul, celui dont la nature atteint la PeRFection peut l'atteindre. Le SaGe qui oublie ses PaSSions, celui qui n'utilise pas ses talents, ceux-là ont le vrai SaVoir et le vrai PouVoiR. Celui qui amène en soi-même l'abolition de toute connaissance, comment peut-il encore se passionner? Celui qui se révèle amoindri dans ses talents, comment pourrait-il encore agir? Quant à celui qui reCueiLLe des choses PRéCieuses, c'est comme s'il accumulait de la PouSSièRe ; même s'il évite l'action, ses principes restent FauX.