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Attacher, détacher, composer

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Mais pour en revenir à aTTaCher et DéTaCher, si ces mots sont liés à ce mot fondamental qu’est « Ta Ra », cela n’a rien d’étonnant. Car bien sûr, au Paléolithique Supérieur, avec les silex on confectionnait aussi des haChes et des FLèChes, en attachant un bout de BoiS à un silex.

Mais qui dit attacher et détacher, dit en fait ComPoSer, composer qui est au cœur du LaNGaGe. Préfixes, suffixes, le langage c’est fondamentalement attacher et détacher des sons. Et je ne résiste pas à vous lire un petit extrait de La Pensée Sauvage, de Claude Lévi-Strauss, sur, justement, cette MoDuLarité du langage :

« Dans une grande partie de la péninsule du cap York, en Australie septentrionale, la nourriture est distinguée en « végétale » et « animale » au moyen de 2 morphèmes spéciaux. Les Wik Munkan, tribu établie dans la vallée et l'estuaire de l'Archer sur la côte ouest, raffinent sur cette division en préfixant le terme mai à chaque nom de plante, ou de nourriture qui en dérive, et le terme min à chaque nom d'animal, de pièce de viande, ou de nourriture d'origine animale. De même, yukk sert de préfixe pour tout nom d'arbre ou terme désignant un bâton, un morceau de bois, ou un objet manufacturé en bois ; le préfixe koi, pour toutes les sortes de fibres et cordages ; wakk pour les herbes, tukk pour les serpents, kiimptin et wank pour les paniers, selon qu'ils sont tressés en paille ou en cordelette. Enfin, le même type de construction nominale avec le préfixe ark permet de distinguer les formes du paysage et leur association à tel ou tel type de flore ou de faune ark tomp, plage ; ark tomp nintan, zone de dunes en arrière des plages ; ark pint'l, plaine côtière à marécages salés, etc.»

Ce que ce passage nous enseigne c’est que RéeL et langage sont intrinsèquement liés – contrairement à ce que pensent les linguistes Pharisiens qui restent arc-boutés sur ce qu’on appelle l’arbitraire du signe, ou le signifiant insignifiant. Mais pour le comprendre, il faut être, comme Lévi-Strauss, un BRiCoLeur – comme il l’expliquait lui-même à Didier Eribon dans De Près de Loin. Je vous lis, p.56 :

« C’est des SuRRéaListes que j’ai appris à ne pas craindre les RaPPRoChements abrupts et iMPRéVus comme ceux auxquels Marx Ernst s’est plus dans ses CoLLages. L’influence est perceptible dans La Pensée Sauvage. Dans les Mythologiques j’ai aussi DéCouPé une MaTièRe MyThique et recomposé ces FRaGments pour en faire JaiLLir plus de SeNS »

Oui décidément, le fantôme de Claude Lévi-STRauSS ne me quitte pas.

A la recherche de l’Arche perdue

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Mais bon, vous commencez peut-être maintenant à comprendre ce que je vous expliquais il y a un an dans ma vidéo sur l’Ere Mytholithique ? Rappelez-vous, Ziqra, Zakhor, Chronos … Je vous y expliquais que l’Humanité avait initialement été uNiFiée, au moins pour ce qui concerne toute l’Eurasie de l’Ouest et l’Afrique de l’Est car les MyThes et le LaNGaGe y circulaient naturellement - les hommes et les femmes se déplaçant alors sur de très longues distances – mythes et le langage qui nous ont été transmis par l’oRaLité.

Avec « Ta Ra », nous avons là la preuve que l’Humanité constitua il n’y a pas si longtemps une civilisation unifiée, qui partageait le même langage et les mêmes mythes, de l’Egypte à Rome, en passant par le Levant, l’Arabie, la Mésopotamie, l’Inde et l’Iran. Et cette civilisation, c’était celle de la TowRah, ou de « Ta Ra ».

La TowRah en Egypte ? Vous êtes sûrs ?

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Bon, en fait, je dois quand même vous avouer que j’ai quelques doutes sur l’appartenance de l’Egypte à cette grande civilisation. Comme vous pouvez le constater, en Egyptien, le son « Ta Ra » est plutôt discret. Contrairement à ce grand ensemble linguistique qui relie l’hébreu, l’akkadien, le grec, le latin et le sanskrit autour du triptyque « Sa Ta Ra ». Mais vous verrez dans mes prochaines vidéos que ça n’est pas le seul indice, loin de là, de rupture linguistique au Paléolithique entre l’Egypte et le Levant – rupture lourde de conséquences, comme vous le comprendrez bientôt.

Voilà. Je vous ai instruit sur pas mal de noms déjà : le nom de l’esprit, RuwaḤ dans mon avant dernière vidéo. Celui de la Bonne Forme « Ta Ra » et de la pierre, PeTRa. Et je vous instruirai bientôt du nom du père, ʔaBaʔ, et du nom du fils, BaRaʔ. Mais en attendant, vous comprenez maintenant pourquoi sonner le ShowFaR se dit TeRuwʕa : pour rappeler à l’humanité le souvenir de la TowRah. « TaRaT TaShRaT TaRaT ».

Tables de la Loi
Figure: Tables de la Loi

6) Solutions

Bon, maintenant que vous en savez un peu plus sur la taille du silex et ses vestiges dans notre langage, vous vous dites certainement, comme d’habitude : « OK mais concrètement qu’est-ce que cela implique pour mon entreprise ? ».

Pas de technologie sans partage

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Alors là, franchement, les bras m’en tombent. Plus le temps passe, plus je me dis que vous le faites exprès. Comment vous n’avez pas encore compris toutes les implications de ce continuum sémantique qui relie le partage de l’animal chassé avec la taille du silex. Vous n’avez pas encore compris qu’il n’y a pas de technologie sans partage, ni de partage sans technologie ?

Que dans un monde où l’innovation accélère chaque jour de plus en plus, votre entreprise doit être capable de partager avec toujours plus de partenaires – car c’est de ce partage que naît l’innovation et la technologie. Que votre système d’information et de gestion doit d’abord être conçu dans une optique de partage et de coopération ?

Vous ne l’avez peut-être toujours pas compris, mais moi ça fait bientôt 10 ans que je l’ai compris – et c’est pour ça que je me suis lancé dans le projet pharaonique de bâtir le premier système de gestion décentralisé conçu pour fluidifier la coopération et libérer le potentiel de nos entreprises.

Ca vous fait peur ? C’est normal – on a toujours peur face à l’inconnu, mais on se rend souvent compte petit à petit que ce n’était pas si monstrueux que ça en avait l’air. C’est justement parce que ce changement majeur ne peut faire sans accompagnement que j’ai créé weOva - afin d’assister au quotidien chacun de vos collaborateurs et chacun de vos partenaires dans la prise en main du seul système de gestion ayant été « conçu par le Paraklet ».

Alors je suis sûr que cette vidéo aura fait écho à des situations et des problématiques que vous rencontrez au quotidien dans votre organisation. Au-delà du plaisir de vous faire partager ce que je considère être une découverte anthropologique majeure, mon principal objectif est d’abord de pouvoir contribuer – à la mesure de mes moyens – à transformer votre entreprise pour la rendre plus agile, plus rapide, plus ouverte.

Et pour cela, il vous suffit de me contacter sur LinkedIn, en cliquant sur le lien ci-dessous, afin que nous convenions ensemble d’un créneau de 30 minutes durant lequel j’identifierai avec vous les principaux leviers qui vous permettront d’avancer concrètement et rapidement dans cette voie.

Mais n’attendez pas, n’oubliez pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !