Bon. On approche de la fin de cette vidéo – et je ne peux décemment pas terminer sur cette note sombre de la terreur et du trou. Je vais vous parler de la jolie petite tourterelle. Mais avant cela, quel est d’après vous l’animal par excellence qui étaient TRaNChé et PaRTaGé au Paléolitique ? Le … tau … Le … tau … Et oui, le TauReau ! TauRos grec, TowR en hébreu, en tout cas dans les livres d’Esdras et Daniel – mais le taureau se dit aussi ShowR – encore nos 3 compères Sha Ra Ta qui nous jouent des tours ...
On peut dire que le taureau est le symbole par excellence de la période qui s’écoule du Paléolithique supérieur jusqu’au Néolithique – que ce soit à Çatal Höyük en TuRQuie ou en CRèTe avec le Minotaure. Ce symbole était bien sûr lié à la puissance, mais surtout au fait qu’il fut très tôt l’animal partagé par excellence.
A tel point que dans les grottes de Lascaux, il est représenté partout, alors que nous savons qu’à cette période c’était le renne qui était l’animal le plus chassé. Bon, le renne TaRaNDos on le partageait aussi c’est vrai. Comment ? Il y a aussi le bouc, TRaGos ? Euh non, avec le bouc on est dans un autre registre celui de frotter, mais avec une connotation, comment dire, fortement sexuelle. Les frottements entre les femmes et les boucs, à la sexualité et aux phéromones débordants, ont en effet toujours inquiété les hommes du Néolithique.
Mais bon revenons au Paléolithique et passons maintenant aux animaux qui ne se partageaient pas – ou plutôt dont le partage se faisait à l’unité et non au kilo. Il y a tout d’abord la TRuiTe – ce poisson qui était largement consommé dans la vallée de la Vézère, cette Jérusalem de la préhistoire. Mais surtout il y a le TeTRas ou la TouRTeRelle - TuRTLe dove en anglais. Cette jolie petite tourterelle.
On dit souvent que le mot « tourterelle » a une origine « onomatopéistique » – en référence au bruit que ferait la tourterelle « Tour Tour ». Mais bon, invoquer l’argument de l’onomatopée en linguistique Paléolithique ça n’est ni plus ni moins que de la paresse intellectuelle. Et c’est surtout insultant pour nos ancêtres dont les capacités linguistiques n’étaient bien sûr pas limitées à l’imitation. Surtout que bien souvent, l’onomatopée en question n’a rien d’évident. J’aurais très bien pu faire « Rou Rou », « Lou Lou » et vous n’y auriez vu que du feu.
Bref, non, le mot « tourterelle » n’est pas une onamotopée. Nous en avons d’ailleurs un indice très fort : en hébreu, « tourterelle » se dit TowR. Mon intuition est que la tourterelle était au Paléolithique le symbole du couple et de la fidélité – à un moment où se consolidait symboliquement cette institution sociale fondamentale. Car beaucoup ne le savent pas, mais les tourterelles vivent généralement en couple toute leur vie, et pondent leurs œufs deux par deux.
Cette idée des tourterelles inséparables et fidèles, on la retrouve dans l’Alliance des Parties dans la Génèse, ou dans le Lévitique. Les tourterelles qui étaient offertes en sacrifice pouvaient en effet être tranchées, mais les parties ne devaient pas être SéPaRées. C’est peut-être aussi pour ça que la colombe, l’autre « colombidé » qui est offert avec la tourterelle dans le passage de l’alliance des parties, est devenu un symbole de paix et de fidélité, dans l’histoire du Déluge et de Noé – et un symbole de l’esprit saint, comme lors du baptême du Christ dans les eaux du Jourdain.
Les tourterelles et les colombes, c’est un beau symbole pour terminer la première partie de ce cours sur la TowRah - pardon ce cours sur le son « Ta Ra » - et il est temps à présent de sonner le ShowFaR. Rappelez-vous « TaRaT TaShRaT TaRaT »
Bon, maintenant que vous avec une meilleure vision de l’enjeu du partage au Paléolithique supérieur et dans le langage que nous employons au quotidien, vous vous dites certainement, comme d’habitude : « OK mais concrètement qu’est-ce que cela implique pour mon entreprise ? ».
Mais ma parole, vous n’avez donc toujours rien compris ?
Bon, rappelez-vous, j’ai commencé cette vidéo en vous expliquant combien il était difficile de faire coopérer vos collaborateurs – et que pour cela il fallait essentiellement découper et répartir deux choses : tout d’abord les hommes, les femmes, et plus généralement les ressources au sein de groupes et de sous-groupes – c’est la question de l’organisation – mais surtout, la valeur – en prenant l’exemple des plans de commissionnement et d’intéressement.
Mais dans un monde où la créativité, l’innovation, l’agilité se trouve de plus en plus à l’extérieur de l’entreprise, il est crucial que votre entreprise dispose des leviers lui permettant de catalyser la coopération entre elles et ses partenaires. Et là c’est une autre paire de manches.
C’est sur ce constat que j’ai commencé à développer Coopérons il y a bientôt 10 ans : mon rêve était de permettre à chacun de pouvoir contribuer au succès économique de chaque entreprise, de la plus petite à la plus grande. Et c’est pour réaliser cette utopie, que j’en suis venu à construire le premier système de gestion décentralisé au monde, dont l’objectif était initialement de faciliter la coopération et la répartition de flux de valeur non seulement entre un client et ses prestataires – mais aussi entre ces prestataires et leurs partenaires commerciaux.
Alors vous allez me dire : « Mais qu’est-ce qu’en ai à faire que le système de gestion que j’utilise permette à mes prestataires de payer des commissions à leurs partenaires ? » Vous pensez certainement que votre entreprise, en particulier si elle est importante, n’a que faire de ces vils sujets d’apport d’affaire et de versement de commissions.
Et bien vous avez tort. Votre entreprise, en particulier si elle est importante à tout intérêt à contribuer au développement et à la consolidation la plus rapide possible d’expertises et de talents. Elle en aura cruellement besoin dans les années à venir – alors que les soubresauts géopolitiques imposeront une réorganisation des chaînes de valeur.
Or le frein, ou le moteur, du développement de ces expertises, c’est la difficulté, ou la facilité, qu’ont tous les entrepreneurs à trouver leurs premiers clients – et croyez-moi, j’en sais quelque chose, moi qui me tape la tête contre les murs depuis bientôt 10 ans.
Voilà pourquoi votre entreprise a tout intérêt à se doter d’un système de gestion décentralisé – non seulement parce qu’il vous permettra de fluidifier les échanges avec vos partenaires, mais aussi parce que vous accélérerez le développement d’expertises dont votre entreprise a aujourd’hui besoin.
Ça vous fait peur ? C’est normal – on a toujours peur face à l’inconnu, mais on se rend souvent compte petit à petit que ce n’était pas si monstrueux que ça en avait l’air. C’est justement parce que ce changement majeur ne peut faire sans accompagnement que j’ai créé weOva - afin d’assister au quotidien chacun de vos collaborateurs et chacun de vos partenaires dans la prise en main du premier système de gestion conçu comme un « espace de partage et de coopération ».
Alors je suis sûr que cette vidéo aura fait écho à des situations et des problématiques que vous rencontrez au quotidien dans votre organisation. Au-delà du plaisir de vous faire partager ce que je considère être une découverte anthropologique majeure, mon principal objectif est d’abord de pouvoir contribuer – à la mesure de mes moyens – à transformer votre entreprise pour la rendre plus agile, plus rapide, plus ouverte.
Et pour cela, il vous suffit de me contacter sur LinkedIn, en cliquant sur le lien ci-dessous, afin que nous convenions ensemble d’un créneau de 30 minutes durant lequel j’identifierai avec vous les principaux leviers qui vous permettront d’avancer concrètement et rapidement dans cette voie.
Mais n’attendez pas, n’oubliez pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !