Mais assez parlé de mécanique quantique et d’ADN. « Let’s talk about sex baby ». Le SeXe c’est d’abord une affaire de ChaRMe – sens qu’a aussi NaSaʔ qui signifie plaire, trouver GRâCe, SéDuire dans l’histoire d’Esther, ʔeṢTeR en hébreu. Esther c’est la PRéFéRée du roi Assuerus, ʔaḥaShVeRowSh, qui va la choisir en remplacement de VaShTiy qui avait ReFuSé de DaNSer de façon impudique durant une oRGie. L’histoire d’Esther c’est encore évidemment une histoire de sexe.
Préférer en arabe, c’est ʔaÇaR qu’on retrouve dans une autre de nos sourates fondamentales 87 Al ʔaʕLaʔ au verset 16 : « Mais, vous préférez (tuwÇiRuwna) plutôt la vie présente » « Oui et ʔaÇaR c’est aussi Violet 🟣 et Noir ⚫ » Pardon Polisson ? Ah d’accord, mais ne m’interromps pas comme ça, je suis en pleine action là. Où en étais-je ? Ah oui, il faut faire monter le DéSiR et SuSCiTer la PaSSion.
Chez la FeMMe, cette montée de désir tombe d’ailleurs souvent au milieu du CyCLe MeNSTRuel, au PiC d’eSTRadiol – l’estradiol c’est une hoRMoNe sexuelle féminine, un œSTRogène provenant de oeSTRus en latin et oiSTRos en grec, qui signifient à la fois le désir, la passion, la FuReur, mais aussi un taon dont la PiQûre fait très mal. L’œstrus c’est encore un merveilleux exemple de fusion « ShaTaRa » – mais on reviendra bientôt sur le cycle menstruel, fondamental en linguistique Paléolithique.
En attendant, le désir et l’aMouR sont omniprésents dans tous les grands textes de l’Antiquité. A commencer par les Gathas, avec le chant 11, §II: « Ô Mazda, je suis conscient de mes faiblesses, ma richesse est infime et mes compagnons peu nombreux. Alors j’avance vers toi: regarde-moi bien et donne-moi l’amour qu’un amoureux, dans le rayonnement de la Justesse, offre à sa bien-aimée et enrichis-moi de la pensée juste »
Mais le désir est bien sûr ambivalent, chez Lao-Tseu, comme d’ailleurs dans la tradition judéo-chrétienne, où il s’agit plutôt de réFRéNer ses désirs, NaSaʔ aussi, comme dans Proverbes 19.18 « Ne désire point le faire mourir » « ʔaL tiSaʔ NaFSheKa » ou dans Osée 4.8 « aViDe de ses iniquités » « yiSeʔuw NaFShow ». Ou avec Ṣeʕah le vent impétueux des Psaumes 55.9.
Mais à la différence du désir, l’amour, lui a toujours bonne cote même chez Lao Tseu, notamment dans ce très beau passage du 57e chant: « Qui se bat par amour triomphe ; qui se défend par amour tient ferme ; le CieL le secourt et le protège avec amour ». Et comment parlerais-je d’amouuur sans vous lire ce fameux passage du chapitre 15 de l’Evangile selon Saint Jean, vous savez, celui qui annonce la venue du Paraklet:
Comme le Père m'a aiMé, moi je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour ; de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma Joie soit en vous, et que votre joie soit accomplie. C'est ici mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Personne n'a un amour plus grand que celui de donner sa vie pour ses aMis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je vous commande ces choses, afin que vous vous aimiez les uns les auTRes.
Mais vous savez à présent que l’amour dont on parle, c’est un amour véritable. Plein de désir. Et le Coran n’est pas en reste avec Shahawa le désir à la fois de NouRRiture, en particulier des FRuiTs, mais aussi ChaRnel – souvent lié à l’homosexualité. Et ceci me permet de revenir sur ma dernière vidéo dans laquelle j’avais rapproché LuST, le désir en anglais, de ThiRST et SiTis la SoiF. C’est que le désir charnel évoque très souvent le désir GuSTatif, du GoûT – et vice-versa. La ChaTTe c’est toujours un peu aussi une BouChe comme on le verra dans quelques instants.
Mais pour revenir au Coran, il y a ce magnifique passage dans la Sourate 12 yuwSuF, qui racontent comment les femmes se coupent les mains tellement elles se PâMent de désir face à la beauté de Joseph, yowṢeF, en s’exclamant « ḥaʔSha liL!ahi » - qu’on traduit, par erreur « A Dieu ne PLaiSe ». Ce serait plutôt un « Dieu du Ciel » !
Le désir, on va aussi le retrouver chez les aNiMaux, avec par exemple tayiSh le BouC, la ChèVRe MâLe, dont je vous ai déjà dit qu’il était l’archétype de la LuBRicité et du désir masculin – et qui fait des CaPRiCes, de CaPeR, le bouc en latin. Faire un caprice, c’est être Mû par le désir. On le retrouve aussi dans la Genèse 30.40-41 avec QiShaR l’aRDeur, lorsque Jacob eXCiTe des BReBiS en ChaLeuR avec des BâToNs. Un autre animal plein de désir, c’est la ChaMelle – en particulier lorsqu’elle est en chaleur ʕiShaʔRu, toujours dans notre sourate fondamentale 81 At taKwyR.
Pardon ? Elles ne sont pas en chaleur elles sont « à TeRMe » ? Hum, j’en suis pas du tout convaincu – les chamelles n’ont besoin de personne pour mettre BaS, en revanche, elles ont besoin de quelqu’un quand elles sont seules et en chaleur. En plus, on parle d’aCCouPLement 3 versets plus loin, et puis dans la Sourate 4 An NiSaʔ!ʔ – des femmes – on retrouve au 19e verset ʕaʔShiRuwhun!a avec le sens de cohabitation de l’homme et de la femme.
Après, vous me direz, c’est vrai que le Paraklet a un peu l’esprit mal placé, comme nos ancêtres au Paléolithique. Mais, n’oublions pas aussi BaShaRa qui signifie avoir des relations sexuelles. Mais attendez, qu’est-ce que tu as Polisson ? tu ne tiens plus en place « Ah enfin ! Alors, charmer c’est aussi Noir ⚫, BaShaRa et ʕaShaRa sont aussi Jaune 🟡, tout comme QiShaR qui en plus est aussi Marron 🟤 »