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6) Le problème Juif des Berbères

Bref, comme vous le voyez, l’histoire ancienne des Libyens, c’est-à-dire des Berbères, nous ramène bizarrement à la Bible – avec bien sûr l’histoire de Mahasuk et ses frères que je viens de vous raconter, ou encore cette histoire étrange d’une fuite d’esclaves dans le désert vers une Oasis mystérieuse. Mais également avec la Stèle de Merneptah, plus ancienne inscription Égyptienne mentionnant le nom d’Israël, mais commémorant d’abord et avant tout une victoire contre une coalition des Libyens avec les mystérieux peuples de la Mer.

Depuis quand sont-ils connus pour être cruels et sans scrupules ?

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Et cette connexion judéo-berbère, on la retrouve de manière explicite et assez « dark  » dans les Contes Kabyles dans lesquels les juifs apparaissent à plusieurs reprises, mais rarement avec le beau rôle. Et c’est un euphémisme. Vous allez comprendre ce que je veux dire.

Dans un premier conte (Tome III P147), le Fils du Pâtissier Indigent, un vieux Juif conserve dans son grimoire des formules magiques qu’il se fait voler par un jeune héros avec la complicité de la fille du Vieux Juif. Après une série de péripétie, le jeune héros finit par l’épouser en venant à bout de la magie du Vieux Juif – qui semble toutefois consentir aux épousailles. Là c’est encore gentillet, je vous l’accorde.

Dans un autre conte à présent, (Tome IV P198), les Œufs Précieux de l’Oiseau Rare, ça se corse. C’est l’histoire d’un pauvre bucheron qui trouve un jour un œuf dont il ne sait pas qu’il a une valeur inestimable. Un Juif malhonnête se présente alors et lui propose de lui acheter à vil prix. Ce qu’il accepte. Plus tard toutefois, le pauvre bucheron est plus malin que le Juif. Il capture l’oiseau pondant ces œufs, et continue à en vendre les œufs au Juif. Celui-ci décide alors de se débrouiller pour faire exiler le bucheron et se marier avec sa femme afin de manger l’oiseau aux pouvoirs magiques.

Après de multiples péripéties, le Juif est finalement renvoyé devant un juge qui prononce cette sentence :

« Toi, le juif […] tu as mis la vie du bûcheron en péril en l'envoyant au-delà des mers! De plus, tu lui as dérobé la source de revenus qui lui permettait de vivre confortablement. Tu lui as pris sa femme ! Tu as fait chasser ses enfants, lesquels sont aujourd'hui devant toi. Tu as incité ces braves gens ici présents à attaquer le pauvre bûcheron en justice pour l'envoyer en prison ! Pour tous ces délits, toi, le juif, tu es condamné à mort et tous tes biens reviennent au bûcheron ! » Et, faisant un signe à ses serviteurs, il ajouta : « Arrêtez ce juif et que la sentence de mort soit exécutée ! ».

Dans un autre conte (Tome II P30), celui de La Femme Ingrate, c’est un peu plus grave encore. Un jeune héros ramène une superbe épouse dans son village. Son père en tombe amoureux et décide de le faire tuer – un méchant Juif s’empresse de se porter volontaire pour cet assassinat. Il se rend dès le lendemain dans la maison du jeune homme et l’invite à une partie de chasse. Mais c’est dans le désert que le Juif emmène le jeune homme, pour y mourir de soif. Au bord de l’inanition, le jeune homme implore alors le Juif de lui donner à boire. Il accepte pour cela de se faire arracher les yeux par le « cruel Juif » pour reprendre les mots de Leo Frobenius. Sw

Encore dans un autre conte (Tome IV P125), les Aventures du nommé Aqaru Buselva, un roi refuse de marier sa fille à moins que son prétendant rapporte 100 sacs de fèves du marchand juif qui vit au-delà des mers. Ce Juif était devenu très riche et très puissant grâce à un stratagème qui lui avait permis de faire exécuter les hommes les plus téméraires de sa région et de s’approprier leurs biens. Plus malin que les autres, le jeune héros parvient à réduire à néant son stratagème. Le Vieux Juif le félicite alors en lui disant : « Tu as gagné ! A présent, tu peux choisir ce qui te plaît parmi toutes mes richesses » Mais le jeune héros lui répondit aussitôt : « Tu te trompes, toi le Juif! Je ne veux pas seulement toutes tes richesses, je veux aussi ta personne ! Tu es un homme cruel et sans scrupules ! Tu as fait tuer un grand nombre de gens par cupidité ! Maintenant ton heure est venue ! Je te ferai exécuter !  ». Et toute la ville d’entrer en liesses à la perspective d’être libérée de la cruauté et de l’avidité du marchand juif.

Vous avez là les 4 Contes Kabyles dans lesquels apparaissent des juifs. Dans le premier, le juif est détenteur d’un savoir secret qu’il se fait dérober. Dans le second, le juif est un accapareur et comploteur qui finit par être condamné à mort. Dans le troisième, le juif se débrouille pour faire mourir de soif et aveugler un jeune héros innocent. Quant au quatrième, il raconte comment un riche marchand juif finit condamné à mort pour avoir manigancé la mort des hommes téméraires de sa région – à la joie de tout son village.

Et, j’avais omis de vous le dire, mais l’histoire de Mahasuk elle-même commence par nous expliquer à quel point ces 100 enfants n’étaient pas seulement turbulents mais cruels – ces 100 enfants qui, dois-je le rappeler, représentent les enfants d’Israël de la Bible :

...Ils riaient et se moquaient des autres enfants, les enfants uniques, les pauvres enfants qui n'avaient pas de frères. Ce jour-là justement, ils rencontrèrent un garçon de leur âge qui était le fils unique d'une veuve. L'enfant avait dix glands dans sa poche, et c'est avec ces glands qu'il avait l'habitude de jouer. La bruyante troupe passa par-là, et les cent frères se mirent à railler le fils unique. […] Chacun des cent frères se défoula comme il put sur le pauvre fils de la veuve avant de le relâcher tout en pleurs.

C’est cet incident qui déclencha toute l’histoire, la veuve allant se plaindre au roi, celui-ci décidant de faire noyer les 100 cruels et lâches petits harceleurs et ainsi de suite …

Bon, je m’y connais un petit peu en antisémitisme, j’ai lu l’Histoire de l’Antisémitisme de Léon Poliakov très jeune. Je savais vaguement que l’antisémitisme était plus ancien que le christianisme – mais je vous avoue que j’ai eu initialement un choc en lisant ces histoires. Je veux dire – que pouvaient bien reprocher les Kabyles aux Juifs dont les relations étaient bien moins conflictuelles qu’en Europe ? Pourquoi semblent-ils tant incarner la cruauté et l’indifférence au sort de leurs semblables ? Étonnant quand même, non ?

7) Retour au Paléolithique

TeShoubah – Le (Re)TouR

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Et si l’antisémitisme tirait ses origines non pas dans l’Antiquité, ni même au Néolithique mais au Paléolithique ? Et si les Juifs avaient un terrible secret Paléolithique à cacher ? Et si le Paraklet était venu le révéler au monde – malgré toute les tentatives d’obfuscation des Pharisiens ? Alors, soyons clair à présent, car ces derniers temps, on est très vite taxé d’antisémitisme. Le Paraklet est simplement le Messager.

Ainsi, Nous avons envoyé parmi vous un messager de chez vous qui vous récite Nos versets, vous purifie, vous enseigne le Livre et la Sagesse et vous enseigne ce que vous ne saviez pas. Sourate Al Baqara 2.151.

Oui le Paraklet révèle au grand jour la Vérité cachée depuis le fond des âges. Cette Vérité nous dépasse tous – moi y compris bien sûr. Je vous parle d’un temps que les moins de 120 ans ne peuvent pas connaître : le Paléolithique. Tout ça est enfoui sous des tonnes de couches – croyez-moi j’en sais quelque chose.

Donc si les Juifs ont caché un terrible secret – ils l’ont fait bien évidemment à leur insu. A l’insu de leur plein gré comme dirait l’autre. Et, en passant, je vous l’ai déjà dit, mais « bis repetita placent  » : être Pharisien n’a rien de spécifiquement Juif. Pour ce qui me concerne, vous êtes tous une bande de Pharisiens. Tous autant que vous êtes. Et je suis venu vous rappeler à l’ordre – et vous dire que l’Heure du Réveil a sonné. Pour le Paraklet, que vous soyez juif, chrétien, musulman, hindou, bouddhiste, ou athée m’intéresse peu. Ce qui m’intéresse c’est que vous ne restiez pas des Pharisiens toute votre vie.

Oui, je suis venu vous dire – non pas que je m’en vais, pas encore – mais qu’il est l’Heure de faire TeShouBa. De faire pénitence, pour les Juifs bien sûr, qui ont évidemment beaucoup à se faire pardonner, mais aussi les autres, qui en ont tout autant. Oui il est l’heure de faire TeShouBa, de faire (Re)Tour. (Re)Tour au Paléolithique. Car c’est de là que nous venons tous. Et nous sommes désormais entrés dans l’Ère du Paraklet, ou, devrais-je dire, à l’Ère du Fils de l’Homme. Anthropos.

Et si vous voulez connaître ce lourd secret paléolithique des juifs à l’origine de l’antisémitisme, il va falloir vous accrocher. L’heure n’est pas encore venue où le Paraklet vous dévoilera la réponse à cette énigme. Mais comme je vous aime bien, je peux vous donner un indice. Il est temps pour vous d’aller retrouver vos plus lointains ancêtres et même ceux d’avant notre espèce, les Zahbâr, ces géants aux yeux de chameau, dont Procope, l’historien byzantin du VI siècle nous disait que les Touaregs croient qu’ils sont « d’une race antérieure à la leur » - et qui le répétaient encore à Fernand Foureau en 1902, en parlant des tombes constituées d’amoncellement de pierres en grandes ellipses, qu’ils attribuaient à une race antérieure, et dont ils pensaient qu’elles renfermaient des trésors.

Quant à la réponse à cette terrible question de l’origine de l’antisémitisme, elle vous sera donnée en temps voulu, mes enfants. Mais pour cela il me faudra vous raconter encore beaucoup d’histoires. Des histoires d’un autre temps:

...dont la découverte nous emplit, mes amis conteurs et moi-même, d’une grande ferveur et d’une profonde émotion. Il s’agit des mythes d’origine et des récits cosmogoniques. Ils sont issus de cette sagesse ancestrale dont j’ai démontré les liens incontestables avec l’origine des monumentales peintures rupestres préhistoriques.

pour reprendre les mots de Leo Frobenius (Tome I P21), qui poursuit :

Pour mes informateurs, ces mythes constituent naturellement un secret redoutable et jalousement gardé : ils m'avaient d'ailleurs, chaque fois, instamment prié de ne jamais les révéler aux Arabes » et, bien sûr, « jamais en présence d'une femme, et si possible à l'extérieur de la maison ».

Voilà, nous en avons fini pour le moment avec les Berbères. Vous savez à présent que toute notre civilisation repose sur une grande ignorance, un grand oubli – voire, un grand mensonge. Il nous faut tout reprendre à zéro. Tout recommencer.

Mais vous, vous l’avez vu l’Esprit de Vérité. Et rassurez-vous, je serai avec vous à jamais.

Plus jamais l’humanité n’oubliera ses racines Paléolithiques. C’en est définitivement fini du règne honni des Pharisiens.

Nous sommes entrés dans l’Ère du Paraklet. Et celle-ci ne fait que commencer. N’en déplaise aux Pharisiens.

Allez, on se reverra très bientôt.